Personne ne souhaite être victime d’une cyberattaque, pourtant il s’agit bel et bien d’une réalité. Les hackers sont de plus en plus prêts et armés pour en découdre avec les sociétés qu’ils ont choisi de cibler. Les attaques se répartissent en quatre catégories:
- sabotage
- attaquer l’image de marque
- soutirer de l’argent
- espionnage industriel
La question qui brûle toutes les lèvres: comment réagir face à une cyberattaque ?
Ne pas payer de rançon
Si l’on vous demande une rançon, il est recommandé de ne pas se plier à cette demande. Malgré le paiement de celle-ci, vous n’avez aucune garantie de récupérer toutes vos données, ni que ces dernières n’aient déjà été transférées ou communiquées à d’autres personnes. En outre, vous risquez d’attirer encore plus de cybercriminels espérant, eux aussi, récupérer une somme d’argent.
Repérer les premiers signes d’une attaque
Une attaque arrive rarement d’un seul coup, elle est pernicieuse et s’infiltre petit à petit dans le système. Dès lors, il est important de repérer les premiers éléments d’intrusion sur un site web ou sur un ordinateur. C’est une fois introduit que le hacker tentera de se diriger vers sa cible. Il faut essayer de l' arrêter à temps. Certains pirates informatiques sont très subtils, c’est pourquoi il peut être compliqué de se rendre compte d'une intrusion.
Néanmoins, vous pouvez vous servir des algorithmes ou de l’intelligence artificielle pour repérer celle-ci. En effet, si le trafic entre les ordinateurs et une base de données est anormalement élevé, il s’agit probablement d’une attaque. En particulier si le trafic provient d’un ordinateur extérieur à votre entreprise ou votre compagnie. 56% des attaques sont, malheureusement, repérées lorsque le hacker est parvenu à ses fins.
Mettre un terme à l’invasion et isoler les risques
Si le mal est déjà fait, vous pouvez néanmoins agir. Tout en restant calme, mettez vos employés au courant et débranchez le maximum de machines du réseau. Il faut impérativement bloquer le service: rien ne doit sortir, rien ne doit rentrer. L’idéal est de bloquer le service, isoler les risques avant de faire le bilan.
À la recherche de la faille
C’est l’heure d’enquêter et de chercher où le problème a eu lieu ainsi que la personne responsable de l’attaque. Vous devez déposer une plainte pour avoir une chance d’identifier le cybercriminel. L’important est également de comprendre ce qu’il s’est passé. N’hésitez pas à rejouer le “film” de l’attaque: quand, où, pourquoi, comment aurait-on pu l’éviter, où la sécurité doit-elle être renforcée, qu’est-il recommandé de faire à ce moment, etc. En moyenne, on estime qu’il faut au moins 50 jours pour se remettre d’une cyberattaque.
Demander une aide extérieure
Souscrire à une assurance peut être bénéfique pour une société ou une entreprise. Elle peut apporter une aide supplémentaire, un soutien technique. De cette manière, vous êtes épaulés pour remettre votre système en état de marche, pour rectifier les dommages sur votre image de marque, etc. En plus, une assurance peut vous apporter un support financier qui va vous permettre de couvrir les pertes liées à l’attaque: clients qui s’en vont, contrats rompus,...
Prévenir vos clients et les rassurer
En cas de cyberattaque, il est indispensable de communiquer. D’abord, en interne et ensuite auprès des clients. Le système n’est évidemment pas infaillible, vous n’êtes pas responsable de l’intrusion, mais vous devez vous assurer de faire tout pour réparer les dégâts qui ont été causés. De cette manière, vous évitez d'infantiliser vos clients et faites preuve de transparence, ce qui sera grandement apprécié.
Désormais, vous connaissez les étapes à suivre pour bien réagir face à une cyberattaque. Gardez bien en mémoire qu’une bonne communication est primordiale pour limiter la casse et perdre le moins de clients possible. Faites preuve de transparence et bâtissez une relation de confiance avec vos clients. Avez-vous déjà songé à réaliser des campagnes communicationnelles pour améliorer cette dernière ? Contactez-nous pour plus d’informations.