Chaque jour, nous sortons notre GSM de notre poche pour chercher un restaurant, un artisan, une adresse etc. Nous consultons des moteurs de recherche pour vérifier quel acteur joue dans ce film que l’on a vu il y a quelques années. C’est devenu un réflexe. Et c’est en grande partie à Google que l’on doit ce nouveau rapport à la connaissance.
1. Un succès immédiat
Quand ils lancent Google en 1998, Larry Page et Sergey Brin se donnent pour mission d’organiser les informations à l’échelle mondiale dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous. A cette époque, les moteurs de recherche sont inefficaces. En créant un algorithme, qu’ils nomment PageRank, les deux complices vont changer complètement la donne.
Le point de départ est assez simple. Leur moteur de recherche scrute le net et met en avant les pages les plus citées (liens hypertextes) par les autres pages. Le succès est immédiat. Google traite 3 millions de requêtes après un an seulement.
2. Un service personnalisé
Pour être plus efficace encore et pour répondre de manière plus précise aux besoins des internautes, Google tient, aujourd’hui, compte de la localisation et de l’historique des recherches. Larry Page et Sergey Brin ont donc rempli une bonne partie de leur mission. Ils ont organisé le savoir en référençant plus 30 000 milliards de pages pour 3,5 milliards de requêtes par jour. Ils ont rendu plus utiles les informations qu’ils offrent en personnalisant les réponses.
Pour ce qui est de rendre l’information accessible universellement, on peut toutefois noter quelques bémols. Google s’adapte aux législations de certains pays et supprime de ses réponses certains sites, comme les publications néo-nazies en Allemagne. Les rapports entre les autorités chinoises et le géant américain sont compliqués.
3. De nouveaux défis
Le moteur de recherche a donc encore des défis à relever et des pays à conquérir. Techniquement, par exemple, Google travaille à mieux définir le contenu des vidéos, plus difficile à référencer que les textes et les photos.
Et comme nul n’est prophète en son pays, là où en Europe, Google est utilisé par 9 internautes sur 10, aux Etats-Unis, ils ne sont que 8 sur 10. Il reste donc des faibles marges de développement à l’entreprise californienne.